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Jean-Marc COLLET

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Envolée lyrique de prose poétique, invitation à se retrouver autour du « verre de l’Amitié » et entremêlement de citations qui viennent lier les phrases les unes aux autres telle une toile d’araignée iridescente à l’aube, Le Vin, ma prière est un poème. 

Jean-Marc Collet propose au lecteur de se délier de la tentation de la vitesse et de l’anonymat aigri que le monde génère. 

Il refuse en outre les palmarès construits autour de la poésie, « le meilleur poète du siècle ». 

Il calembalourdise les mots pour mettre à bas tous ces moyen pernicieux d’édification de forteresses sociales, culturelles, politiques, toujours plus nombreuses, rejoignant sur cette voie le poète (belge - est-ce qui important ?-) Verheggen. 

Les individus se veulent « héroïques » et exceptionnels et ne cessent de segmenter leur monde, pour s’en plaindre — quand tant d’isolats sont encore à oxygéner. 

Le vin demande à respirer avant d’être bu. 

La poésie, quant à elle, est à déguster, sous tous ses aspects, rouge, blanc, sec, liquoreux ou pétillant, l'étendue de ses propositions porte à l’enivrement poétique. Il ne faut pas seulement se demander, comme le fait Germain Roesz, Où va la poésie ? Quels lieux lui appartiennent ? Mais où va l'Homme.

 

 

Jean-Marc Collet, né en 1969, officier du génie à la retraite, publie ici un texte poétique, Le Vin, ma prière, dédié à l’Amitié.

Au long d’un fil invisible, il nous fait découvrir le vin dans le reflet de la poésie et des romans qu’il affectionne. Un savoureux voyage, gourmand et littéraire, sans excès, sans chapelles, sans tabous.

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POUR LE RETROUVER

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